Ce dimanche, c’est la 1ère du Club des Bouclés, je devrais dire bouclées car il n’y aura que des filles !!! Bref, j’en profite pour vous présenter Annie Ahiboulita, une passionnée de la beauté afro, rencontrée il y a quelques mois, lors d’un événement beauté. Depuis, on se retrouve de temps à autre pour cogiter sur comment rendre la vie des Nappy girls belges plus belle… Et Annie en a des idées ! Interview.
Bonjour Annie, peux-tu te présenter en quelques mots?
Je m’appelle Annie, je suis juste une petite curieuse, fouineuse et passionnée de beauté.
D’où te vient cette passion pour le cheveu afro?
Je pense que ma passion pour le cheveu afro a commencé par de la curiosité. Je parcourais YouTube à la recherche d’idées maquillage et là, je suis tombée sur la vidéo d’une vlogeuse américaine du nom de Ateeya, qui balançait ses cheveux afro défrisés dans tous les sens… Je n’avais jamais rien vu de pareil avant, ensuite j’ai commencé à dévorer tout ce que je trouvais comme vidéo ou blog, jusqu’à tomber sur le blog de La Manouchka, à l’époque elle était défrisée (plus texlaxée je dirais). Ce fût le début de cette aventure, qui me passionne un peu plus tous les jours car elle me permet par la même occasion de me connaître vraiment.
Depuis quand es-tu naturelle ? Et surtout, qu’est-ce qui t’a décidé à le devenir?
Je suis naturelle depuis 2011, je crois… Du moins mon dernier défrisage date de avril 2011. C’est avant tout par curiosité que je suis retournée au naturel. Je faisais de longs stretchings et je me suis demandée à quoi pouvaient ressembler mes cheveux au naturel.
Parles-nous de ton parcours capillaire?
Quand j’étais gamine et au début de mon adolescence j’ai toujours eu mes cheveux coupés court, à la garçonne. Je détestais les tresses. J’ai commencé à laisser pousser mes cheveux à 16 ans, ils ont été défrisés à mes 17 ans et j’ai continué jusqu’il y’a 2 ans. Je suis passée par tous les genres capillaires: coupe carrée, lissage, coloration, carré plongeant (raté), garçonnière etc… Aussi loin que je me rappelle, j’ai toujours maltraité mes cheveux, c’est donc de bonne guerre que de les chouchouter aujourd’hui.
Lorsque j’ai arrêté le défrisage, ce fût un peu galère au début. Il fallait trouver les bons produits, les bonnes coiffures ( j’ai dépensé beaucoup de sous, je l’avoue). Au bout d’une année de transition j’ai donc « big chopé »… En fait, j’en avais mare de mes longueurs défrisées qui ne ressemblaient plus à rien. Je dirais que ce qui m’a facilitée la vie et qui le fait encore aujourd’hui, c’est le fait que j’aie appris à connaître mes cheveux et donc à écouter leurs besoins.
Et quels seraient tes conseils pour établir une bonne routine capillaire?
Comme je l’ai dit plus haut, il faut apprendre à comprendre les besoins de ses cheveux, et adapter sa routine en conséquence. Pour moi avant d’établir sa routine capillaire, il faut se fixer des objectifs et ne jamais les perdre de vue. Il faut une bonne dose de patience, un zeste de persévérance et une pincée de courage.
Ne regardez pas les résultats des autres. Osez, essayez, recommencez et adaptez vous quand ça coince.
Aujourd’hui, tu te lances dans l’aventure du « Club des Bouclés »?
Oui, avec beaucoup de plaisir…
Qu’est-ce qui te motive?
Le partage. Je ne suis pas une experte en la matière, mais je pense que j’ai beaucoup de connaissances sur le sujet qui pourraient aider certaines.
Quel serait ton message à l’attention de toutes celles qui viennent de franchir le pas vers le naturel mais aussi à celles qui hésitent encore?
Ce n’est pas une décision facile parce que la plupart du temps, on a plus aucun souvenir de la véritable nature de nos cheveux. Mais quand on est à la recherche d’une chevelure saine et qu’on s’est rendu(e) compte de tout ce qu’on a infligé à nos cheveux durant toutes ces années où on en prenait pas soin, et qu’on aime les challenges, alors cela ne pourrait être qu’une aventure passionnante.
Il est également important de définir les raisons de ce retour au naturel; c’est ce qui vous aidera à fixer vos objectifs. Si vous le faites juste par suivisme, pour suivre une certaine mode…eh ben…c’est mort, vous n’y arriverez pas!.
Et puis sachez que vous n’êtes pas seules, n’hésitez pas à vous servir des expériences de celles qui sont passées par là, le web en regorge! Enfin, il ne s’agit pas que d’un retour au naturel, c’est aussi un retour vers nos racines.
Un petit mot pour la fin?
J’aime le cheveu afro parce qu’il est versatile, on peut le coiffer de mille façons différentes. Le style, la classe et le glamour n’ont rien à voir avec la nature du cheveu. Avec un peu d’imagination on peut sublimernos cheveux, quelque soit leur texture.
Pour rappel, la 1ère édition du Club des Bouclés se tiendra à Bruxelles, ce dimanche 23 juin, de 16 à 18 heures. Participation sur inscription uniquement via info@nappyisbeautiful.be (places limitées !!!)
Source (photos) : © Annie Ahiboulita / Tous droits réservés.
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